Cette église fut fondée à la fin du XIIème siècle par les Bénédictins de la Daurade de Toulouse. De style roman, elle est classée monument historique depuis 1995.
Ce n’est qu’en 1739 qu’un texte mentionne les premiers travaux connus.
Plusieurs campagnes de construction ont été conduites. De l’édifice d’origine subsiste l’abside en cul de four (voûte formée d'une demi-coupole) caractéristique de la période romane occitane., dont le chœur primitif a été mis à jour à la fin du XXème siècle.
Le chevet et absidioles orientées sans déambulatoire est lui aussi caractéristique de la période romane.
Le clocher-mur de style néo-classique comprend trois cloches dont l’une date de 1473, classée MH en 1914. Elle est décorée de trois bas-reliefs représentant le Christ en pitié, une Vierge à l'enfant et Saint-Michel terrassant le démon, sous un bandeau de feuilles triangulaires
Il prend appui sur une tour quadrangulaire en grès du XIVème siècle.
L’ensemble est typique du pays toulousain.
Tout autour de l'abside, une corniche de modillons sculptés du XIIIème siècle soutiennent la corniche. Ils sont taillés dans un bloc massif. On peut reconnaître, outre le modillon à copeau, une tête de démon aux oreilles pointues, un oiseau ouvrant ses ailes, des personnages accroupis et la femme au serpent, symbole de luxure.
Au début du XXème siècle, un prêtre de la paroisse, l’abbé Joseph COLOMBE (°1881 †1963), peint entièrement au pochoir les murs intérieurs : nef et chapelles.
Il reprend l’esprit du Moyen-Âge idéalisé, inspiré des enluminures : volutes, fresques, motifs fleuris ou encore plafonds étoilés tapissent ainsi murs et colonnades de l’abside. Les statuts de saints de style sulpicien ornent les arceaux des chapelles latérales.
Ces peinture ont été restaurées, il y a quelques années, avec l'aide de l'école des Beaux-Arts e Toulouse.
Les fonds baptismaux du XIIIème siècle sont taillés dans un bloc massif.
Huitième station
Jésus console les filles de Jérusalem
Jésus se tourne vers elles et leur dit : « Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi, mais pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants.
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